À quoi sert un herboriste ?

herboriste

Un herboriste est un spécialiste dans la vente des plantes médicinales et des préparations botaniques médicinales et des ingrédients naturels utilisés comme médicaments en pharmacie ou en herboristerie en ligne. Il conçoit des produits à la demande ou vend ses formulations à titre indépendant.

Les herboristes : quelles sont ses compétences ?

Le diplôme d’herboristerie fut supprimé en 1941. Néanmoins, l’herboriste perpétue une tradition millénaire de phytothérapie pour chaque être vivant. Des études sur la plaque dentaire de Néandertal montrent qu’il y a 50 000 ans, ils utilisaient l’achillée millefeuille, une herbe amère et non nutritive riche en acide salicylique, un analgésique. Les herboristes sont des experts en plantes médicinales. Dans la nature, ils savent les identifier et les sélectionner tout en protégeant la biodiversité. En outre, ils s’occupent de leurs transformations et de leur stockage. Certes, un herboriste peut prodiguer des conseils sur mesure pour calmer les maux courants tels que les troubles digestifs et les rhumes. Par contre, face à des maladies graves comme le cancer, il redirige les clients vers les médecins. En fin de compte, cela aide à garder votre corps en bonne santé. Il a avant tout le titre d’un artisan, capable de transférer la connaissance des médecines par la plante tout en respectant la législation et la nature. Cliquez sur natureaz.com pour des amples informations.

La distribution des produits des plantes médicinales a connu un vrai changement

Des études sur l’efficacité des plantes médicinales ont montré que leurs propriétés proviennent d’un groupe de substances qui agissent en synergie les unes avec les autres plutôt que de manière isolée. Par conséquent, les feuilles d’artichaut contiennent sept ingrédients actifs pour le bon fonctionnement du foie. Au moment où ils sont séparés, ils ne produisent pas l’effet thérapeutique souhaité. Ceci est réalisé lorsqu’ils sont combinés. La question de la diffusion de ces connaissances se pose aujourd’hui. En fait, depuis 70 ans, et plus, seuls les pharmaciens d’officine étaient habilités à commercialiser des plantes, des produits pharmaceutiques et à recommander sur leur utilisation. La botanique n’est pourtant guère enseignée en milieu pharmaceutique. À compter du 2008, sous la contrainte imposée par l’Union européenne, 148 plantes font l’objet de libre vente contre 34 plantes auparavant.

Le métier de l’herboriste se complète avec celui des pharmaciens

Le public devient toujours plus demandeur de médicaments naturels, mais cette demande peut conduire à des abus, à savoir l’achat de plantes sur Internet sans garantie ni traçabilité ou encore des prix exorbitants. Dans ce cas, les herboristes exigent la reconnaissance de leurs expertises et la restitution des diplômes : le cadre légal permettra un bon contrôle du secteur et éventuellement une source d’emploi. Les pharmaciens pensent qu’il existe suffisamment de pharmacies en France pour faire face aux besoins du public. Ils revendiquent également le principe de sécurité : malgré l’état naturel du remède, il peut présenter un danger. Le problème est complexe et les deux approches semblent se compléter plutôt que se concurrencer. Aujourd’hui, la culture des herbes médicinales est réalisée à un niveau industriel, et la conception de produits végétaux qui offrent du bien à la santé est effectuée dans de grands laboratoires. Ainsi, le terme herboristerie a été substitué par phytothérapie.

L’herboriste est un superviseur dans le réseau commercial des produits médicamenteux

L’herboriste classique commercialise ses produits naturels dans un magasin. De temps à autre, il entre encore directement en contact avec la nature pour se procurer des ingrédients dont il a besoin. Un herboriste peut par ailleurs cultiver les plantes aromatiques ou médicinales nécessaires à ses préparations. Les magasins de phytothérapie modernes s’appuient sur un vaste réseau commercial pour vendre divers produits des herbes médicinales. À ce titre, ce sont les herboristes qui supervisent la vente de baumes, des gélules, des eaux florales, des tisanes, des cosmétiques, des compléments alimentaires ou encore des huiles essentielles dans la boutique. Les grands laboratoires conçoivent ces produits à plus grande échelle. En effet, les produits sont mis sur le marché et sont destinés pour les humains, néanmoins, les fleurs de Bach, entre autres, peuvent être utilisées pour les chiens et les chats. En conséquence, les herboristes doivent être en mesure d’informer d’éventuels produits selon les patients. À titre d’illustration, ils ne peuvent pas recommander l’utilisation des huiles essentielles sur les animaux du fait de leur toxicité. L’herboriste : un conseiller incontournable dans l’emploi des médicaments L’herboriste fournit des conseils importants. Il alerte sur les éventuels risques de certains médicaments à base de plantes : prise excessive, contre-indication ou association avec d’autres médicaments. Il détaille le dosage précis à respecter. Le surdosage ou l’abus peuvent être mortels. Comme dans une pharmacie habituelle, quelques produits sont à appliquer au contact de la peau, mais pas à ingérer. D’autres produits peuvent irriter le nez ou les yeux. Certains se boivent en infusion ou en fondus dans un verre d’eau, alors que d’autres s’utilisent dans l’excès de zèle. Le pharmacien s’implique dans la prévention et dans l’accompagnement dans l’officine, tout comme l’herboriste dans l’herboristerie. Comme dans toute industrie, les herboristes traitent les commandes et suggèrent également l’achat de suppléments ou de produits promotionnels. Ils rencontrent les fournisseurs et gèrent l’administratif.